État du marché immobilier en 2020, que retenir pour 2021 ?

L’année 2020 a été marquée par une crise sanitaire de grande ampleur, bouleversant l’économie du pays tout entier. Bien que l’investissement immobilier ait été freiné durant le premier confinement, l’état du marché est resté plutôt stable. Nouveaux critères de recherche, secteurs géographiques différents, voici ce qui a changé en 2020 et ce qu’il faut retenir pour 2021.

État des lieux du marché immobilier en 2020

Les conséquences de la crise en 2020

Freiné dans sa lancée, l’investissement locatif a souffert des conséquences de la crise sanitaire :

• Visites physiques stoppées ;
• Déménagements interrompus ;
• Instabilité de l’emploi et perte de confiance de la part des candidats locataires ;
• Ralentissement des achats pour investissement locatif dans le neuf ou l’ancien en raison de la baisse ou de l’arrêt de l’activité des notaires ;
• Diminution des demandes, créant ainsi des vacances locatives.

Dès le mois de mai 2020, l’activité est repartie sur les chapeaux de roue, donnant aux locataires potentiels de nouvelles envies, mais aussi quelques craintes.

Par ailleurs, l’année 2020 a été marquée par des conditions d’accès au crédit plus strictes pour les candidats acquéreurs. Ces difficultés à obtenir un prêt immobilier ont directement conduit ces acheteurs éventuels sur le marché de la location.

Les craintes des locataires et des propriétaires

Bien que l’état du marché de l’immobilier soit bon, il n’en va pas exactement de même pour le marché de l’emploi. La crise pèse lourd sur le monde de la restauration et des services en général. Cela a inévitablement conduit à des licenciements qui ont un impact direct sur les locations.

Pour les biens mis en location, cela peut avoir plusieurs conséquences :

• Les locataires installés donnent leur préavis pour trouver des biens moins chers, ceux-ci étant réduits à 1 mois en raison de la perte d’emploi ;
• Les incidents de paiement des loyers sont plus nombreux, avec parfois une impossibilité de régler les arriérés ;
• Les logements vacants sont plus difficiles à louer ;
• Les prix de la location peuvent être amenés à baisser, occasionnant une diminution des revenus des propriétaires bailleurs.

De nouveaux types de biens recherchés

Le premier confinement a conduit les locataires en quête d’un bien à louer à se tourner vers de nouveaux types de biens. Désormais, les critères de recherche ont évolué et certains points sont devenus des priorités :

• Plus d’espace ;
• La présence d’un balcon, d’une terrasse ou d’un jardin ;
• La possibilité de créer un coin bureau ou une pièce dédiée au télétravail.

Près des campus universitaires ou des grandes écoles, les studios ou T1 prisés par les étudiants conservent leurs attraits. Les familles se tournent quant à elles plus volontiers vers des maisons avec jardin et les jeunes actifs privilégient eux aussi les biens avec un espace extérieur.

L’essor des petites et moyennes villes

En plus des exigences sur les logements, les secteurs de recherche s’élargissent. De ce fait, les grandes métropoles perdent de leur attractivité, Paris faisant toutefois exception, et les villes moyennes sont maintenant plus plébiscitées qu’avant.

Pour les propriétaires bailleurs et les investisseurs, cela a plus d’un atout :

• Profiter de la baisse du prix de l’immobilier dans les grandes agglomérations ;
• Bénéficier d’opportunités en achetant des biens à louer dans des villes où les prix n’ont pas encore flambé ;
• Élargir leur périmètre d’investissement.

Ce qu’il faut retenir pour 2021

Pour les investisseurs locatifs, de nouvelles portes s’ouvrent. Vous pouvez désormais vous tourner vers des villes moyennes qui séduisent de plus en plus. Toulouse, Avignon ou Clermont-Ferrand sont particulièrement prisées.

Le mot d’ordre pour cette année 2021 sera d’éviter à la fois la vacance locative et les loyers impayés. Pour cela, une sélection rigoureuse des locataires est primordiale.

Malgré la crise, l’immobilier se porte assez bien. En 2021, il est nécessaire de s’adapter au marché et aux volontés des locataires. Balcons, terrasses, cours ou jardinets seront de gros atouts pour les biens à louer. Pensez-y pour vos prochains investissements !